Du pliage de circuit électronique à l’impression en 3D, les « makers » manient esprit pratique, recyclage et récupération, transformation et détournement. Dans cette révolution DiY qui vient, certains mettent en avant l’écologie, d’autres une révolution économique et politique, tandis que les communautés les plus diverses trouvent des façons nouvelles de travailler ensemble en réseau, pour un design ouvert, des jeux vidéo fait maison, de la musique fondée sur les détournements et le partage, des jardins urbains, des vêtements communicants…

Depuis leur garage ou dans leur home studio, dans les fablabs et les hackerspace, les bricoleurs 2.0 apprennent à faire tous seuls et collectivement ce qu’une chaîne entière de production prenait en charge. Bousculant l’industrie (de la musique, du jeu, du design, de l’environnement…), leurs réalisations mixent technique, pure électronique (soudage de circuits) et logiciels libres (le code source est ouvert, pour permettre l’appropriation, l’amélioration et l’échange).

Avec la RepRap et ses clones, l’impression en 3D à domicile et personnalisée est à la portée de tous, pour quelques centaines d’euros. De prestigieux centres de recherche comme le MIT à Boston, Massachusetts, des écoles d’ingénieurs mais aussi des collectifs de hackers participent au mouvement.

L’Imaginarium vous invite à pénétrer dans ce fouillis créatif en appliquant la recette des makers : « DiY le labo des bricodeurs numériques » est une exposition-atelier, évolutive et augmentée de démos, performances, workshops et de moments d’échange. Une expo bricodée à partager !