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PIERRE GINER

VIT ET TRAVAILLE À PARIS ET AILLEURS 

Artiste inclassable et facétieux, globe-trotteur impénitent,
Pierre Giner a fait des nouvelles technologies, de la vidéo,

de la téléphonie mobile, des sites web et des jeux vidéo,

son espace d’expression. 

PG et Albert à l'atelier / 2016

Bien avant l’interdiction de la cigarette, Pierre Giner imaginait Ça dure un peu, une cigarette digitale qui se consume d’un clic, un classique du web et de l’art-réseau. Ensuite, il a réalisé Le bruit des avions, un singulier simulateur de vol en perdition (2002), keep the distance (2002-2007),
un jeu de voiture hanté par l’imminence de l’accident, Elsewhere Japan, une dérive urbaine au Japon, paysage visuel et sonore saisie au travers d’un téléphone portable (2003, villa Kujoyama), Misc_spaces (2004) un musée virtuel réinventant la collection d’art contemporain du FRAC Champagne Ardennes, Talksaver, une transcription de la parole live en images pour la biennale de Venise (2005), Misc_stories, un dispositif multimédia sur le travail de l’architecte Patrick Bouchain pour le Pavillon Français à la biennale de Venise (2006) ou encore I-Dance (2005-2008) un dance floor numérique, laboratoire collabo- ratif artistique nomade, au sein duquel se croisent musiciens, chorégraphes et desi- gners de mode.

En 2010, Pierre Giner est le commissaire artistique de MuseoGames, exposition consa- crée au jeu vidéo dont il a imaginé la scéno- graphie et le concept, présentée au Musée des Arts et Métiers de Paris. En 2011, il crée CNAPn pour la présentation sur le web et pour l’exposition Collector au Tri Postal (Lille) des collections du Centre Natio- nal des Arts Plastiques. Mobilisant les ressour- ces technologiques et intellectuelles issues de la recherche en informatique, l’oeuvre est un générateur de collections, une sorte de jeu vidéo oulipien permettant au visiteur-joueur de s’expérimenter commissaire d’exposition. Début 2012, il imagine, inaugure et met en fonctionnement l’Imaginarium, à Tourcoing, un laboratoire créatif inédit, où se rencontre- ront et se réinventeront art, recherche, inno- vation, publics, dans un esprit d’échange et de création.

En 2013, il conçoit sur une carte blanche du CNAP, la scénographie et les déclinai- sons numériques de l’exposition «des images comme des oiseaux» avec le photographe Patrick Tosani, qui réinvente le modèle de l’exposition de la photographie entre photo et image, physicalité et diffusion.

Courant 2014, il est invité en résidence d’ex- périmentation et de production au Musée des Arts Décoratifs à Paris, au Lieu Unique à Nantes et au parc Jean-Jacques Rousseau d’Ermenonville, pour y imaginer et dévelop- per des objets, dispositifs et programmations numériques spécifiques à chacun de ces lieux artistiques. Il invite son avatar PG, a prendre sa place au sein de ces projets.

A l’été 2014, pour Reveal, il a imaginé avec François Quintin l’«entrouverture» de la future Fondation Galeries Lafayette.

Annick Rivoire 

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